Du 28 novembre 2025 au 1er janvier 2026, les Plaisirs d’Hiver fêtent leur 24ème édition. Un quart de siècle de lumière, de convivialité et d’attractivité pour Bruxelles, entre patrimoine, économie locale et ambiance partagée.
Quand les premiers chalets s’installent autour de la Bourse et que les guirlandes s’allument sur la Grand-Place, on sait que l’hiver est de retour à Bruxelles. D’année en année, l’événement s’impose comme un temps fort de la capitale, à la fois local et international. Du 28 novembre 2025 au 1er janvier 2026 (avec quelques animations prolongées jusqu’au 4 janvier), la ville célèbre la 24ème édition de son rendez-vous hivernal.
Derrière les effluves de vin chaud et les patins qui crissent sur la place De Brouckère, c’est tout un écosystème qui s’active. « Les Plaisirs d’Hiver, c’est un rendez-vous que les Bruxellois·es se sont approprié, tout en restant un moteur d’attractivité pour la ville », souligne Adélaïde de Patoul, porte-parole de Brussels Major Events, l’ASBL qui pilote l’événement.
Un parcours festif & durable
Le parcours s’étend du cœur historique à la place Sainte-Catherine, en passant par De Brouckère et la Bourse. Sapin, crèche, patinoire, grande roue, artisans, spectacles… les incontournables seront tous au rendez-vous, rejoints cette année par une œuvre artistique à l’Hôtel de Ville. Grâce au programme « Brussels by Lights », 171 artères commerçantes brilleront à leur tour.
Depuis plusieurs années, la durabilité est au cœur du dispositif. L’an dernier, 650.000 gobelets et 50.000 assiettes réutilisables ont permis d’épargner 2,5 tonnes de CO₂. Plus d’une tonne d’excédents alimentaires a été redistribuée, représentant quelque 2 360 repas. Les toilettes sèches ont économisé 200.000 litres d’eau, et le bois du sapin a été transformé en mobilier ou en trophées.
L’hiver bruxellois, moteur économique
Derrière les guirlandes et les cabanes de bois, l’impact économique est considérable. L’édition 2024-2025 a attiré plus de 4,2 millions de visiteurs et visiteuses, dont 1,6 million de touristes internationaux, venu·es principalement de France, d’Espagne et d’Italie, soit une hausse de 15 % par rapport aux années précédentes. Une prouesse qui habitue les années, car en 2022, cette fréquentation avait généré près de 260 millions d’euros de retombées pour la Région bruxelloise, selon Brussels Major Events : restauration, hôtellerie, commerce de détail, mobilité et loisirs confondus.
La vitalité de l’événement a profité aussi au commerce local : la rue Neuve a battu des records d’affluence et les hôtels du centre ont affiché des taux d’occupation dépassant les 80 % en décembre. « C’est tout un écosystème qui vit au rythme des Plaisirs : les restaurants, les artisans, les commerces, les guides, les hôtels… », souligne Adélaïde de Patoul. L’organisation veille à équilibrer attractivité et qualité de vie : « Le but n’est pas de faire toujours plus grand, mais de préserver une expérience fluide, agréable, et respectueuse de la ville », précise la porte-parole. L’approche se veut mesurée, loin de la course à la surenchère.
Les entreprises s’invitent à la fête
Les Plaisirs d’Hiver ne séduisent pas que les familles ou les touristes : ils attirent aussi le monde des affaires. Chaque année, Brussels Major Events développe une offre B2B complète : team building (parfois sur glace), dîners d’entreprise, événements de réseautage ou animations sur mesure. Beci vivra aussi l’expérience au mois de décembre.
Entre la bulle à champagne, le chalet d’altitude, les dégustations de bières, le Tootbus Christmas Tour ou encore les pistes de curling privatisables place De Brouckère, les formules ne manquent pas. Ces initiatives permettent aux entreprises d’associer leur image à un cadre festif et convivial, tout en participant à la dynamique locale. « Les entreprises trouvent ici un cadre valorisant, qui reflète l’esprit de Bruxelles : accessible, chaleureux et fédérateur », explique encore Adélaïde de Patoul.
Un quart de siècle d’esprit bruxellois
Vingt-cinq ans après leurs débuts modestes, les Plaisirs d’Hiver sont devenus un repère du calendrier urbain. Relayé par des médias comme CNN ou le Washington Post, l’événement contribue au rayonnement international de la capitale.
Au-delà des chiffres et des retombées, c’est avant tout une atmosphère que les Bruxellois et Bruxelloises retiennent : celle d’une ville qui sait se rassembler. Les Plaisirs d’Hiver, c’est un peu la carte de vœux vivante de Bruxelles, vous y serez ? Parce que nous, oui !